Suite 25 septembre, explication technique...
Salut tous !
Avant tout, quelques infos de santé. La convalescence se passe bien, la minerve est bien sage, mais toujours aussi insupportable. Lors d’une visite de contrôle mardi dernier, j’ai pu z’yeuté mon scanner du 25/9. Et bien, ça ne m’a pas fais rire de voir une vertèbre en 2 morceaux bien distinctes. Mais tout suit son cours, plus qu’1 mois avec la tête rigide.
A VENDRE, peu servi, avec un léger voile !
Mais je souhaitais aborder le coté technique de la chute. Que s’est-il passé ?
Avec mon équipe, nous avons analysé tout le matériel, récupérer des témoignages, des photos. Voici notre conclusion, théorique :
(Il faut savoir avant tout que ma roue AV était équipé d’un fond de jante en nylon tressé, mais pas collé sur la jante, d’une chambre à air et d’un pneu classique et pratiquement neuf. Notre conclusion s’appui sur le fait que nous avons retrouvé la chambre à air avec la valve sectionnée net, le fond de jante coupé au même endroit, et le pneu entaillé de 2 fentes de 1 cm toujours au niveau de la valve. De plu,s le trou de valve dans la jante en alu, coté interne, a été agrandi x2 dans le sens de roulement).
1) A cause d’une route mouillée le matin et d’un horaire de fermeture de la route très stricte, le timing de la journée a changé sans cesse. A l’origine, nous avions 2h pour 3 runs, au final, nous avons dû les coller en 30 mn. Techniquement, la jante monte beaucoup en T° durant le run, et refroidi très peu en roulant (car à l’abri du vent). En enchainant les 3, les jantes refroidissaient très peu et la T° était la plus élevée pour le run le plus rapide.
2) Au moment de la décélération : le fond de jante et la chambre à air sont très chaud et donc, dilatés. Lors du 1er freinage à 160 km/h, la jante ralenti sous l’effet des patins, mais tout le reste est entrainé vers l’avant. Résultat, la valve a été sectionné net et entrainé l’explosion de la chambre à air + déjantage du pneu.
3) Sur ce, le pneu est venu toucher de la barre de protection se trouvant à l’avant du vélo et celle-ci a été littéralement entrainé vers le bas et est passé sous ma roue AV, d’où la chute finale.
Si je fais une analyse plus général, je dirais que nous n’étions pas prêt, matériellement parlant, à rouler 5 km à 160 km/h, mais ça, nous le savons que maintenant. Nous n’avions jamais eu une telle occasion.